En réponse aux articles parus dans l’Est Républicain en décembre 2017

2 peintures de la 7ème édition de Bien Urbain figurent dans les articles de l’Est Républicain commentant les sites les plus laids (EKTA, rue de la Cassotte) et les plus beaux (Steve Powers, avenue Gaulard) de Besançon. Ces articles sont clairement subjectifs et humoristiques et nous sommes flattés de voir qu’en 6 mois ces peintures rentrent directement dans les Top10…
Il nous semble important de préciser que la mission des artistes que nous invitons n’est pas de décorer la ville mais d’interagir avec elle et ses habitants, ce qui n’est pas toujours consensuel!

Nous nous associons donc à la réponse de l’artiste EKTA Daniel Götesson, auteur de la peinture en question :
En réponse à l’article paru récemment dans l’Est Républicain – édition de Besançon où une de mes peintures publiques réalisée pour Bien Urbain est citée parmi l’un des 10 lieux les plus laids de la ville. Le journaliste écrit que le festival d’art public Bien Urbain a (avec d’autres œuvres) contribué à rendre la ville plus belle. Ça peut être la mission de certains artistes mais pas une obligation pour tous. La plupart des gens – et certains artistes – semblent confus quant au rôle des artistes, principalement lorsqu’ils travaillent dans l’espace public. Selon moi, notre travail n’est pas de plaire ou d’essayer de créer uniquement des œuvres esthétiquement plaisantes pour tous. On peut ressentir que cette peinture en particulier est laide, inachevée ou réalisée précipitamment, mais selon moi elle est terminée et le résultat d’un travail important. Il est important de savoir que je prends tout mon travail et mes projets très au sérieux et je ne laisserai jamais une œuvre inachevée. Ma motivation n’est PAS de bâcler une peinture ou de me moquer du grand public mais plutôt de présenter un autre type de travail et, espérons-le, de faire avancer l’esthétique.